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La liste noire de l’Union européenne se rallonge et la tendance s’inverse. Alors que de nombreux pays et territoires étaient retirés de la liste des territoires fiscaux non coopératifs de l’Union européenne (v. Paradis fiscaux : le Belize est retiré de la « liste noire » de l’Union européenne, Actualités du droit, 13 nov. 2019 et v. Paradis fiscaux : deux pays retirés de la « liste noire », et cinq de la « liste grise » de l’Union européenne, Actualités du droit, 15 oct. 2019), quatre y sont ajoutés au côté des huit toujours inscrits (à savoir : Samoa américaines, Fidji, Guam, Oman, Samoa, Trinité-et-Tobago, îles Vierges américaines et Vanuatu).
Ces nouveaux pays ou territoires non coopératifs « n’ont pas mis en œuvre dans le délai convenu les réformes fiscales qu’ils s’étaient engagés à réaliser » précise le Conseil de l’Union européenne. Il s’agit :
Trois éléments permettent d’évaluer la coopération selon la Commission européenne :
L’inscription se fonde alors sur un processus d’évaluation et de suivi. Cela consiste à :
Zdravko Marić, vice-premier ministre et ministre des finances de la Croatie, dresse un état des lieux affirmant que « depuis que nous avons entamé ce processus, quarante-neuf pays ont mis en œuvre les réformes fiscales nécessaires pour se conformer aux critères de l'UE ». Et continue en assurant qu’il s’agit d’un « succès indéniable ».
Pour aller plus loin, des « mesures défensives » risquent cependant de voir le jour selon le Conseil. Ce dernier, afin de lutter contre les pratiques des pays et territoires inscrits sur la liste, invite les États membres à prendre à partir du 1er janvier 2021, une mesure législative en matière de fiscalité à leur encontre afin de les encourager à se conformer aux critères d’évaluation.
Paradis fiscaux : la « liste noire » s’étoffe
Fiscalité - Fiscalité
Affaires - Sociétés
19/02/2020
L’Union européenne a mis à jour le 18 février 2020 la liste des pays et territoires non coopératifs en matière fiscale. Quatre nouveaux y sont ajoutés.
Ces nouveaux pays ou territoires non coopératifs « n’ont pas mis en œuvre dans le délai convenu les réformes fiscales qu’ils s’étaient engagés à réaliser » précise le Conseil de l’Union européenne. Il s’agit :
- des îles Caïman ;
- des Palaos ;
- du Panama ;
- des Seychelles.
Trois éléments permettent d’évaluer la coopération selon la Commission européenne :
- la transparence fiscale : la juridiction respecte-t-elle les normes internationales en matière d’échange d’informations ? ;
- la concurrence fiscale équitable : les pratiques fiscales ou le régime fiscal sont-ils dommageables ? ;
- et l’activité économique réelle : les structures fiscales artificielles sont-elles favorisées par le taux d’imposition du pays ?
L’inscription se fonde alors sur un processus d’évaluation et de suivi. Cela consiste à :
- établir des critères conformes aux normes fiscales internationales ;
- évaluer les pays en fonction des critères établis ;
- dialoguer avec les pays qui ne s’y conforment pas ;
- inscrire ou retirer les pays sur une liste en fonction des mesures prises ;
- suivre l’évolution de la situation.
Zdravko Marić, vice-premier ministre et ministre des finances de la Croatie, dresse un état des lieux affirmant que « depuis que nous avons entamé ce processus, quarante-neuf pays ont mis en œuvre les réformes fiscales nécessaires pour se conformer aux critères de l'UE ». Et continue en assurant qu’il s’agit d’un « succès indéniable ».
Pour aller plus loin, des « mesures défensives » risquent cependant de voir le jour selon le Conseil. Ce dernier, afin de lutter contre les pratiques des pays et territoires inscrits sur la liste, invite les États membres à prendre à partir du 1er janvier 2021, une mesure législative en matière de fiscalité à leur encontre afin de les encourager à se conformer aux critères d’évaluation.